Premières expériences et engrenages :Chapitre 86 : Une danse lascive

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Ce récit est la suite de : Premières expériences et engrenages : Chapitre 85 : Une fellation désirée
il y a 1 an

Chapitre 86 : Une danse lascive

Je savais que cette nuit serait longue, la plus longue de mon actuelle et courte vie, probablement la plus longue avant bien longtemps.

  • Danse sur le piédestal ! me demanda Basile. Il faut bien présenter la marchandise pour la faire désirer.

J’escaladai, aussi bien que je pouvais, la marche d’un demi-mètre de haut, me surélevant d’autant de la piste des danseurs, à la vue de toutes les tables de cet amphithéâtre que je contemplais quasiment plein. Puis, lentement, je commençai à tourner autour de la barre verticale, le plus sensuellement possible.

Malgré mon bain, je ressentais encore les douleurs de la journée et seules les lumières tamisées empêchaient d’en dévoiler les détails de mes stigmates. Mon corps, fin, androgyne, plus adapté à cette démonstration que mon prédécesseur, fit son effet.

La salle, bruyante de discussion, s’apaisa, s’assagit drastiquement. Lassie, coordonnant mes mouvements comme une chorégraphe, m'arrêta plusieurs fois, cul dirigé en arrière pour, qu’au moins les premières rangées, bénéficient de la présence du message fessier. Bien que je ne l’eusse toujours pas vu, je doutais, à la faible luminosité dégagée par les lampes colorées et changeantes, que l’on pût en discerner le contenu.

Juste qu’il y avait un message et qui leur était adressé ! La curiosité déclencha la suite des événements. La barre de pole dance, enclavée au bord de la piste de danse, fut un appel à saturer la piste. Le disc-jockey, expert des démarrages de soirée, en profita pour passer des musiques plus dansantes, démarrant par un tube à la mode, invitant les clients à rejoindre la cuvette de la salle, invitant à me rejoindre.

Quelques minutes, à peine, après que j’eus commencé mes déhanchements, des hommes seuls, en couple, en groupe, s’avancèrent bondant la piste. Un dégradé de concentration se forma autour de ma position. Dirigé par Lassie, je m’accroupis, cul orientée cette fois vers la piste, m’assurant que le message puisse être lu.

Trente préservatifs ne suffiraient pas à cette foule. Mon Dieu ! Cela lui coutera cher à Maîtresse Diane, se moqua ma seconde et féminine personnalité, usant du même humour que moi. Après tout, elle était moi et j’étais elle !

Tandis que je poursuivis avec sensualité mon exhibition, Lassie me fit ressentir une certaine fierté, une certaine motivation à vouloir apporter à ce chiffre de trente une augmentation plus que conséquente. Et moi, dans tout cela ! Je continuais à afficher la marchandise, tel un vendeur de télé-achat, réexécutant les mêmes gestes, abrutissant les mêmes esprits de mes futurs consommateurs.

Basile me souriait, heureux de ma prestation.

Un autre jeune homme me rejoignit, envoyé par son ami également plus âgé, plus dominateur, un barbu aux cheveux sombres. Nous commençâmes ensemble une danse lascive et provocante. Une danse de couple qui devint rapidement copulatoire en vertu de son expression artistique.

Torse nu avec juste un jean et une paire de chaussette blanche, bleuissant à certaines lumières, l’homme se plaça derrière moi, me couvrant, me recouvrant. Il descendait et remontait, se frottant sur moi, s’accroupissant et se relevant. Ses mains m'encerclaient le corps. Elles se promenaient sur ma face avant, n’omettant aucune partie de ma chair. Sa bouche m’embrassait le dos.

Je bandais. Je bandais fort. Je bandais en regardant le regard concupiscent des autres hommes, majoritairement tournés vers nous.

  • Que ceux qui veulent se faire sucer, n’hésitez pas à mettre votre numéro dans le seau, lança Basile. Et ceux qui veulent l’enculer dans celui-là.

Deux grands seaux d’argent à champagne en forme de chapeau haut de formes étaient disposés dessus sa table. Les gravures en relief, mentionnant les deux positions identiques à celles qu’il avait citées, ne prêtaient à aucune confusion. Généreuses, elles étaient visibles de là où je me trouvais à plusieurs mètres et malgré la lumière.

  • Que ceux qui veulent se servir du mien, le gamin au jean, peuvent également participer, indiqua le barbu voisin, le dominateur de mon compagnon de danse, en affichant deux seaux identiques.

  • De quels numéros parlent-ils ? demandai-je au jeune homme dont les mains, pressantes, s’attardaient maintenant dans mon entrejambe.

  • Celui qu’on a tamponné quand tu es entré, me répondit-il en m’attrapant le poignet pour me le montrer.

Je ne m’en souvenais pas. Ma demande d’oublier ce qui se passerait ici et aujourd’hui avait-elle reçu écho dans mon esprit ? Effaçai-je au fur et à mesure de ma mémoire ces souvenirs pour ne les garder qu’au seul profit de Lassie et de son dévergondage ?

  • C’est ta première fois ?

  • Oui répondis-je. Je n’ai mes dix-huit ans que depuis quinze jours.

C’était au moins la seconde fois que je précisai inutilement ce détail temporel. Un psychanalyste aurait probablement une explication. Était-ce un talisman pour me protéger ? Il ne fonctionnait pas. Au contraire, ceux qui m’écoutaient en devenaient plus incontrôlables. Le décuplement de l’activité de mon compagnon et l’efficacité de ses caresses sensuelles le prouvaient.

  • Tu as l’air d’avoir plus de succès que moi, me dit-il. Il semblerait que je passerai une soirée tranquille, en conclut-il, dirigeant mes yeux vers la file d'hommes, défilant devant la table de Basile.

Chacun d’entre eux déposait à son tour un ou deux papiers dans les seaux devant lui. Je balayai cette file, heureux de ne reconnaitre personne de ma classe. Je ne vis pas Vincent, mais je ne m’en étonnai point. Il y avait en revanche plusieurs des valets de Maîtresse Diane et surtout mon voisin et son gorille. En bout de file, ils approchaient.

Ladyscar les avaient tous avertis de ma venue. Eux qui avaient la ferme intention de me voir demain soir, ils finiraient par obtenir ce qu’ils désiraient avec un jour d’avance. Pourtant, autant absurde que cela pourrait vous paraître, avec ces deux-là, je me sentais plus en sécurité au milieu de cette foule que dans mon appartement.

Je voulus arrêter ma dépravante exhibition, mais le second danseur m’en empêcha. Une troisième personne monta sur l’estrade et m’attrapa le service complet et le serra fortement sur mes boules, encore sensible des dégâts occasionnés par les pointes de bottes de Nathalie. Je me pliai en hurlant. Il me relâcha aussitôt plus surpris que moi encore. Le mal était fait.

  • On n’abîme pas la marchandise, entendis-je Basile prononcer, alors que des mains puissantes extrayaient mon agresseur, partiellement involontaire, du piédestal, de la piste et, confirmant la direction prise, probablement de la boîte.

  • Que se passe-t-il ? me demanda Tommy, mon danseur, m’aidant à me relever.

  • J’ai eu une douloureuse séance de ballbusting avec mes dominatrices. Je ne me suis pas encore remis, avouai-je.

  • Tu as intérêt à prévenir Basile. Il en tiendra compte.

  • Tu le connais ?

  • Oui. Qui ne le connait pas ?

Notre conversation nous avait détournés de notre danse. Je regardais Basile tandis qu’il contemplait le contenu des seaux. Et si je n’y allai pas, pensai-je. Et si tu y allais me souffla Lassie. Juste un pour voir.

Je rejoignis finalement ma table, traversant la file des hommes soucieux de déposer leur numéro dans l’un ou l’autre des seaux, si ce n'était les deux.

  • Tu as les faveurs des gens, me dit Basile.

  • C’est ce que Tommy me disait. Comment ce serait passé cette nuit si je n’avais pas été là ?

  • Passablement pareil. Vous ne serez pas les deux seuls, offerts cette nuit. Cela a juste commencé plus tôt. Généralement il faut un peu plus de musique, de fatigue et beaucoup plus d’alcool avant de trouver des garçons si … généreux. Mon ami se proposera sûrement plus tard.

Proposer ! Le verbe utilisé était un nouvel euphémisme. Obéissant serviteur, il nous avait ramené un nouveau verre de vin. Je ne crois pas que je l’avais entendu dire un mot depuis que nous étions arrivés. Ah si ! Dans le sas, quand il se refusait à être le jouet de mes maîtresses, il avait parlé, un mot je crois. Je doutais qu’il se proposât par lui-même.

  • Alors ! me dit-il. Prêt à essayer !

J’avalai d’un trait le second verre de vin. En général, j’aimais passer le premier quand il fallait être interrogé, présenter un sujet, répondre ou donner un avis, parce qu’après c’en était terminé. Mais là, je passerai le premier, mais aussi le deuxième, le troisième et ainsi de suite jusqu’au dernier. Lassie décida.

  • Allons-y ! dit-elle en me levant.

Je tendis la main dans l’un des seaux, celui du cul et lus le numéro, le quarante-sept. Le bruit, la musique couvrait le son de ma voix. Basile se leva à son tour et avec ses doigts indiqua le quatre puis le sept. Il tourna autour de lui, recommençant l’opération.

Un homme du fond de la salle, près des toilettes, se leva bruyamment et s’approcha de nous. Il avait une trentaine d’année, musclé, probablement beau, pour ceux qui aimaient les hommes ajoutai-je à Lassie en pamoison devant lui. OK. C’est vrai. J’aurai pu tirer pire.

  • Tu les auras tous, me rappela Lassie, me repoussant hors de portée du contrôle de ce corps.
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